Plasticiens
JACKI APPLE (US)
Since 1971 visual, performance, and media artist, audio composer, writer, director, producer, and educator JACKI APPLE’S diverse artistic career has encompassed a wide range of media and forms — multimedia installations, interdisciplinary performance, audio, radio, photography, video, film, artist books, drawings, site specific works, public art projects. Her works have been performed, exhibited, and broadcast in art spaces, galleries, museums, theaters, festivals, on radio and cable TV throughout the United States and Canada, and in Europe, Australia, and New Zealand, including five public art commissions from Los Angeles Cultural Affairs Department.
An innovator in the development of radio art in the 80s, her text/sound/music audio works have been featured in the New American Radio national satellite broadcast series, and aired in Sweden, Finland, Belgium, Germany, England, Ireland, Canada, Australia and New Zealand. Her works have also been included in numerous record and cassette anthologies, and audio art exhibitions. A comprehensive retrospective of her audio work was featured at the SoundCulture ‘99 festival, Auckland, NZ. Her CD’s include “Thank You for Flying American”, “ghost.dances”, “Eco-Geographies”, “L.A. Noir” and the LP “The Mexican Tapes”. Her sound works can be listened to at somewhere.org
From 1982-95, she was the independent producer/host of “Soundings”, a weekly one hour radio show featuring performance and audio art, new music and interviews, at KPFK-FM, Pacifica Radio, Los Angeles. From 2000-2004 she co-produced (with Julie Adler) the annual Earjam avant-garde music festival in Los Angeles, CA. As a performer, vocalist, writer, director she has collaborated with a number of composers and choreographers including Garrett List, Bruce Fowler, Tom Recchion, Joe Berardi, Kira Vollman, Ruben Garcia, Rudy Perez and Jeff McMahon. She was the lyricist for List’s 1978 chamber work “Standard Exisitence”, and he composed and performed the music for her 1978 performance work “Heart of Palms I”.
Since 1990 she has created an ongoing series of site specific installations, and performance works dealing with environmental issues, including “The Culture of Disappearance” series about biological and cultural extinction, “You Don’t Need A Weatherman” series about floods, droughts and climate crises, and the photographic series “ghost.dances”, and “Tropic of Ruins” . In the 1980s she produced and directed several full-length large scale collaborative performance works. A co-founder and first curator of exhibitions and performance at Franklin Furnace, NYC 1976-80, her own published artists books include “Partions” 1976 and “Trunk Pieces 1978. More recent one-of a kind book projects are “The Library of the Disappeared”, and “In the Gully : Meditations on Water” 2009, a collaboration with art and typography director/designer Paul Soady. Her current on-going project is her website - jackiapple.com - an evolving web-based digital artwork as archive/ archive as artwork integrating past, present, and future.
A Professor at Art Center College of Design, Pasadena, Ca. she has been a faculty member since 1983, and currently teaches modernist cultural history, and performance art. Apple has also published over 200 critical essays and reviews on performance, dance, music, media arts and installation.
ETYEN WERY (BE)
Né en 1960, le 23 juillet à Marche-en-Famenne (Belgique), marié (1985) à Isabelle Legrand, père de Sarah (1987), Arthur (1990), Diégo (1993), Joaquim (2001) et Elisa (2003).
J’étudie la peinture (1980-1985) à l’ ENSAAV - La Cambre Bruxelles
Réside à Paris en 1986. Travaille au Maroc de 1987 à 1989 pour des raisons de service civil.
Depuis 09/1989 j’enseigne la Peinture à l’ Ecole d’ Art d’ Uccle - Bruxelles. J’ai réalisé une vingtaine d’expositions personnelles et participé à une trentaine d’exposition de groupe (national et international) et participé à quelques concours. Œuvres acquises pour collection publique et privée.
Parallèlement à mon travail pictural "d’atelier", dès 82 je considère de plus en plus qu’il n’y a pas de rupture entre les différentes formes artistiques, l’art, l’artiste et la société ; la peinture faisant partie d’un tout.
C’est ainsi que mon activité s’oriente vers divers pôles
Peinture-musique
Spectacle musique + peinture : je réalise une peinture en public durant un concert de Garrett List (Liège, Namur, Leuven) ;
Je réalise une peinture en public durant un happening de H. Bergmann ;
Texel 04/’02 ;
Uberlingen 04/’03
Peinture-musique-théâtre
Spectacle musique + peinture + théatre : je réalise une peinture en public durant le spectacle Dozza Italie 08/2001 ;
Oratorio : "Le chemin que choisit le destin est le chemin qu’il faudra prendre" basé sur des textes de Pessoa, Dramaturgie : E. Vagnini, Mise en Scène : V. Possenti, Musique : H. Bregmann ;
L’épongerie BXL 10/’03
Peinture-théâtre
Sur scène derrière la toile, en contre-jour, je réalise une peinture durant le déroulement de la pièce "La divine Comédie" d’après Dante, avec la troupe de V. Possenti ;
Modena 05/‘93 ;
Brescia 03/‘94
Scénographie
1/ "Iliade" Chorégraphie de Teri Weikel Modena 04/’95 ;
2/ "Giga" Una storia zingara Brescia 12/95 ;
3/ "Cyrille et Methode" Bologna 06/’96 ;
4/ "La traversée de la Méditerranée" Brisiguella 07/’97 ;
5/ "Notte Blu" Verona 02/ 2002 ;
6/ "Prova" Modena 04/ 2004 ;
7/ "Valentina e il mostro" Brescia 04/ 2005 ;
8/ "Sul cavallo rosso" Imola 08/2008 ;
Toutes 8 (sauf 7) mise en scène par V. Possenti. Le 2, 3, 4, 5 et 6 texte de E. Vagnini
Livre-objet
en commun avec J-L Paquet,
"Gris-gris", "Gras-gras", "Cagoul et Nougat", "Brava et Maestria", "Carterie du Relax" Bxl 1982-1989 ;
en commun avec Jacky Lecouturier "Paysage Silences" 10/2008
Communication graphique
Création d’affiches, invitations, pochettes C.D., etc.
En ‘89 je prends en charge l’image interne et externe d’un magasin importateur de mobilier contemporain : mailing, catalogues, etc.
Peinture-architecture
Tout l’espace devient peinture. Interventions architecturales et picturales dans des lieux :
Publics :
Dépôt-Design Bxl 1986 ;
Rue de la Buanderie 1991-1998 ;
Pastissimo Bxl 1990-1991 ;
Ass. Avocats Bxl 1990 ;
Ass. Avocats Bxl 1993 ;
Information Builders Bxl 1994 ;
Antwerpen 1997 ;
Mix-Shop 1998 ;
Quai du Hainaut 2003 ;
Académie d’Uccle 09/2005 ;
Dépôt-Design 11/2006 ;
Dépôt-Design 02/2009 ;
Privés :
Greindel Bxl 1993 ;
Depoorter Ittre 1995 ;
Bivort Crt St Etienne 1995 ;
Bailo Chavannes/Forts 1996 ;
Zimmer Bxl 12/1997 ;
Deschamps 06/2005 ;
Vermeulen 09/2006
Espaces urbains
Intervention picturales temporaire en public sur une place
Castelbolognese 07/1997
Peinture-cinématographie
"C’est une question de nature et d’identité". film 16 mm terminé en 1995 avec l’aide de Boris Lehmann, musique de A. Webern et Billie Holyday, court métrage expérimental de 22 minutes faisant partie de ma scénographie pour le spectacle "Iliade"
Modena 1995 ;
Brescia 1995
Modena 1996 ;
PEINTURE - ARTavecTOUS :
Carpi Italie 05/2002 ;
Bruxelles - Bossut Avec G. Preszow 06/2007 ;
Cesena Italie 01/2009
Session’e asbl
Depuis 1992, j’organise des stages d’été accompagné d’intervenant dans différentes disciplines. Hubert Bergmann Compositeur, Vittorio Possenti metteur en scène, Jacky Lecouturier Photographe, Jean-Pierre Bauduin Photographe, Enrico Vagnini écrivain, Guy Wéry sérigraphe, Franck Venaille écrivain, Manolo Tintoré écrivain, etc.
Site Internet : sessione.org
Ecole d’Art d’Uccle Bxl 1992-1994
Modena - Anghiari Italie 1996
Anghiari Italie 1997-2002
Sansepolcro Italie 2003-2005
La Plana Espagne 2006
Imola Italie 2008
WERNER MORON (BE)
Je suis confus mais, … Dans cette époque (quand cela a-t-il commencé ?), lorsqu’on parle clairement, on décide de ne pas rendre compte de notre époque (quand cela finira-t-il ?).
Prendre son retard, voilà, inaugurer tout 5 minutes après le temps prévu, voici, ce qui m’apparaît de plus beau, c’est-à-dire de plus vrai en moi à vous dire.
Prendre et reprendre son retard, sortir de la dictature des instants, ne plus rester sage comme une image collé aux parois du rotor et rendre coup pour coup à l’ennui.
Bâtir une poésie comptable, jour, contre-jour, un révisionnisme poétique face au chaos strict, à la cohérence des termites.
Quoi ? Le ton (pastel) est donné ? Quoi ? La tiédeur, l’eau tiède infecte le feu, la braise que nous sommes ? Quoi ? Nous entrons de plein pied dans la dictature des instants ? Quand cela a-t-il commencé ?
Je ne vous apprends rien ? Et bien, allez hop, dehors. Sur le front des berges douloureuses, avec tout le monde, sur le passage des gens, et youpi quand même.
Ne nous laissons pas gagner,
Faisons appel au Paracommand’art en nous, à l’enfance, au lapsus, oh beau lapsus, à l’autre, au joueur sérieux.
Les Paracommand’arts se posent 3 questions simples et puis sautent sur n’importe quelle réalité avec les principes actifs de l’art.
Qui sommes-nous ensemble ?
Comment paye-t-on le gaz ?
Comment se protège-t-on (des projections) ?
Par des trajets réels ou les trajets rêvés, ils bâtissent la fabrique des grains de sable. Ils cassent le rythme. Ils organisent les micro grèves le long des parois lisses de la grande surface, de la grande spirale de chrome. Ils organisent la résistance d’où nous sommes avec nos peurs et nos handicaps, une résistance sur mesure qui ne convoque pas l’héroïsme.
Les Paracommand’arts ne se disent pas tous artistes. Ils vivent en un point du biotope de l’art, c’est-à-dire de la société. Ils installent des rotules entre tous les segments du dogme, de l’affirmation, de la névrose, de l’idéal. Ce sont les gardiens du musée de l’éphémère. Le musée de la contradiction et du lien. Le musée portable face à notre responsabilité individuelle.
Face à l’hologramme contemporain, face aux constats cuits et recuits sur le monde tel qu’il va, faisons claquer un fouet d’air frais contre le museau tiède du désenchantement, organisons une révolution. Une révolution dans le sens des saisons, 4 saisons plus la nôtre. Pendant la saison que nous sommes, faisons entendre notre voix, vendons la chèrement, entrons en campagne. Une campagne électorale des électeurs locale ou mondiale avec un slogan « tous sur la photo ou pas de photo ».
Ne participons plus à ce grand colloque des anachorètes.
Organisons des fronts de libération aux frontières de tout ce coince, un Al Kaïda culturel bienveillant, un front de libération des couleurs, un front de libération de la tache, du devoir de réserve.
… Installons-nous sur les bords. N’acceptons plus d’être des passants. Plantons notre tente pendant 5 jours et 5 nuits une fois par vie sur la peau de la ville sous notre propre balcon. Et regardons-nous passer.
Pour les plus atteints ou pour les plus curieux ou pour les plus pressés, installez-vous pendant 15 jours et 15 nuits confortablement dans un wagon à bestiaux immobile, collé contre les butées. Installons-nous dans l’énorme coquillage de notre propre vie et écoutons le xylophone de haute mer, recâblons-nous aux racines d’eau dont nous sommes issus, construisons des radeaux car l’eau monte.
Oui mais…
Oui mais concrètement ?
Concrètement nous sommes dans la merde concrète. Concrètement, nous sommes collectivement inconscients, inconsciemment collectifs.
En Occident, nous sommes des enfants uniques de la tribu des « moi moi », une tribu faite d’un seul membre en commerce ou en conflit avec toutes les autres tribus. Enfoccident, posons-nous une question simple avant de vouloir forcer l’avenir. Posez-vous la question aujourd’hui de quoi voulez-vous vous débarrasser ? Posez cette question à votre voisin, posez-lui la question aujourd’hui. Les voisins sont des Indiens. Construisons une vie avec eux, appuyons-nous sur l’architecture de la chance.
Soyons soyeux, emmêlons-nous de ce qui ne nous regarde pas, appuyons-nous sur l’architecture de la chance et puis créons des centres de (re)mise en forme pour en finir avec le second degré. A partir de cet instants, entrons gagnants dans l’or des lions et de là (gagnants) rendons un hommage appuyé au second (souffle) que nous sommes.
Sachez le, vous êtes le happy end.
Werner Moron
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